Parce que j’aime la métaphore de la montagne qui représente l’obstacle qui vous empêche d’avancer. Lorsqu’on est à son pied, elle paraît haute et insurmontable, on redoute de s’y engager. Mais une fois arrivé au sommet, on se rend souvent compte que ce n’était finalement pas aussi difficile que l’on croyait.
En regardant en arrière, on éprouve même une certaine fierté à l’avoir gravie seul : c’est pour cette raison que je ne veux pas vous pousser pour avancer.
Et en regardant en avant, le panorama qui s’ouvre désormais à nous nous permet d’entrevoir le champ des possibles : c’est précisément là que je pourrai lâcher votre main puisque vous n’aurez plus besoin d’être guidé.
Je résume donc mon intervention à une main tendue pour gravir les derniers mètres, ceux qui sont les plus difficiles, juste assez pour que vous passiez de l’autre côté !